A de rares exceptions près, la totalité de la population du département de la Dordogne est desservie en eau potable par un réseau d’adduction public.
ont investi et investissent toujours pour construire, développer, renouveler et entretenir les équipements permettant d’alimenter chaque abonné.
Ces équipements sont principalement les suivants :
Le fonctionnement et la maintenance courante des installations sont assurés soit en régie directe par la collectivité soit confiés, par contrat régulièrement remis en concurrence, à un délégataire.
Globalement tous les réseaux d’eau potable fonctionnent sur le même principe. Le circuit de l’eau est généralement le suivant :
L’eau potable est l’aliment dont la qualité est la plus contrôlée par les services de l’Etat. En Dordogne c’est la Délégation Territoriale de Dordogne de l’Agence Régionale de Santé d’Aquitaine qui dépend du Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droit des femmes qui est en charge du contrôle régulier de la qualité de l’eau depuis son captage jusqu’à sa distribution chez l’abonné. La collectivité ou l’exploitant assurent généralement un contrôle complémentaire au contrôle réglementaire.
Les périmètres de protection sont destinés à protéger les points de captage et un secteur proche de ceux-ci et non l’ensemble de la ressource captée. D’autres outils réglementaires concernent la protection de celle-ci. Trois types de périmètres de protection peuvent être définis :
Le périmètre de protection immédiate protège le captage de la malveillance, des déversements directs sur l’ouvrage et des contaminants microbiologiques (parasites, bactéries, virus). La protection assurée par la clôture peut être utilement complétée par un dispositif anti -intrusion ou de détection avec alarme.
Le périmètre de protection rapprochée vise à conserver la qualité de l’environnement du captage par rapport à ses impacts sur la qualité de l’eau et à l’améliorer si nécessaire. Le périmètre de protection rapprochée vise les risques de pollutions accidentelles et ponctuelles. Le périmètre de protection rapprochée constitue une zone tampon entre les activités à risque pour la qualité de l’eau captée et le captage.
Dans le cas le plus fréquent, ce périmètre permet de définir les actions prioritaires et d’attirer l’attention sur les aménagements à remettre aux normes préférentiellement. Il permet aussi d’informer les services de secours et de sécurité, ainsi que le public, qu’il s’agit d’une zone de vigilance
La procédure implique de nombreux acteurs, notamment les maîtres d’ouvrage. Le schéma ci-dessous résume les principales étapes de la procédure et les facteurs qui, à chaque étape, influent sur la durée de la procédure. A noter que la nature de l’eau ne semble pas avoir d’influence.
L’État travaille à la mise en place et à la poursuite de nombreuses politiques de gestion de la ressource qu’elles soient qualitatives ou quantitatives via :
Les ministères en charge du Développement durable, de la Santé et de l’Agriculture ont ainsi publié en 2009, sur leur site Internet respectif, une liste des « 500 captages Grenelle » parmi les plus menacés par les pollutions diffuses, notamment les nitrates et les produits phytosanitaires.
Le communiqué de presse du 30 juin 2009
Suite aux premières études hydrogéologiques qui ont parfois imposé la séparation ou le rassemblement de captages en un seul ouvrage de prélèvement et à la prise d’ampleur de la démarche induisant des démarches volontaires de ralliement à la démarche, cette liste initialement constituée de 507 entités s’est enrichie avec le temps. Elle contient aujourd’hui de l’ordre de 530 ouvrages constitués de plus de 890 points de prélèvement.
En Dordogne 5 ouvrages de prélèvement ont étés classés captages Grenelle. Ces ouvrages ont fait l’objet, par le SMDE24, d’une révision de leurs aires d’alimentation en 2013 et de diagnostics.
Fin 2013, deux Plans d’Actions Territoriaux (PAT) de 5 ans (2014-2018) ont été bâtis avec l’ensemble des partenaires, le PAT Dronne et le PAT Gardonne.
Ces programmes d’actions sont en cours avec une animation générale Chambre d’Agriculture.
Simples citoyens, industriels (dont les agriculteurs) et collectivités sont concernés par des mesures visant à limiter la migration des nitrates et des produits phytosanitaires vers les eaux superficielles et souterraines.
En Dordogne la principale problématique impactant la qualité des eaux est liée à l’usage des herbicides aussi bien par les particuliers que les collectivités, les industriels ou l’agriculture.
Les usages ponctuels sont souvent plus impactant que les usages en plein champ du fait souvent d’un surdosage ou d’usage sur des surfaces qui vont permettre le lessivage du produit utilisé. Des désherbages localisés (clôtures, pourtour de maison, …) ont conduit à des dépassements, des teneurs en produits phytosanitaires, supérieurs à 100 fois la norme eau potable.
SMDE 24
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Tél. : 05 53 46 40 40